Après le succès recontré par la « corbeille au faucon », Odiot- L’orfèvre présente au Salon Maison et Objet de Septembre 2010 son bestiaire enrichi de trois nouveaux sujets créés par Judith Devaux : lapin, oie, canard
Exposition à la Chapelle de la Salamandre, Nîmes, du 8 au 30 Avril 2011.
Echos, le dialogue des volumes et des vides
Nos affinités artistiques nous ont conduit à imaginer une exposition commune, où le travail de l'une vient enrichir, en écho, les œuvres de l'autre. Et ce dialogue même est une invite au visiteur à
prendre part à cet échange.
Nous trouvons nos modèles dans les sujets les plus simples de notre environnement : espace de l'atelier pour l'une, animaux plus ou moins familiers pour l'autre. La beauté est présente dans chaque
sujet, chaque forme recèle son mystère, que nous cherchons à percer à coup de pinceau ou de spatule. La sensualité de la matière vient magnifier cet univers ordinaire.
Chaque modèle nous apparaît comme une sorte d'idéogramme particulier dont les lignes viennent sans cesse se retrouver ou s'éloigner. Les pleins et les vides dansent une valse-hésitation que nous
essayons de transcrire, non dans une fidélité sans faille au sujet, mais dans une transposition poétique et sensuelle qui est pour nous la marque même de l'artiste.
<< Nouvelle zone de texte >>
Extraits de l’allocution de François Landolt,
petit-fils du sculpteur : " C’est un plaisir très grand pour moi de remettre ce soir à Judith Devaux le Prix Sandoz décerné par la Société Nationale des Artistes Animaliers.
Plaisir d’autant plus grand qu’il m’est facile d’adhérer sans peine au choix du Jury. En effet, l’Hymne à la vie, hymne à la joie que Judith Devaux voudrait faire chanter à ses
sculptures est celui qui a mené toute sa vie mon grand-père Edouard Marcel Sandoz dont la curiosité, les projets et la joie de vivre n’ont pris fin que lorsque, le matin de ses 90 ans, il a oublié de
se réveiller. Il peignait la veille au soir.
Plaisir d’autant plus grand que je retrouve dans la sculpture de Judith Devaux les animaux dont j’étais entouré en promenade avec mon grand-père ou dans son atelier de Paris, dans des attitudes si
semblables à celles dans lesquelles Sandoz, comme vous, aimait à les surprendre dans le bronze.
Même les thèmes me sont familiers, comme les canards, objets de maintes pièces de Sandoz, et jusqu’au faucon encapuchonné que vous avez réalisé, Judith Devaux, pour un surtout de table.
"